Égarements

Cet espace est un fourre-tout de lectures glanées sur le web et de rappel de mes publications sur le site et le blog semaine après semaine. Des choses qui pourraient servir un jour, ou ne servir jamais, qui pourraient vous intérersser aussi (ou pas).
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Glanages, #10

PortraitSerreJBFondSpirale.jpgVoici un numéro 10 un peu chargé, long comme un jour sans pain, il n'y en avait pas eu depuis le 19 septembre.
Nous avons vécu les soubresauts, pas encore terminés, de la pseudo déclaration d'indépendance de la Catalogne qui ont été l'occasion de partager sur Facebook plusieurs articles de la presse espagnole d'une exceptionnelle qualité. Pourquoi partager des articles en espagnol ? Parce que, comparativement, les publications en français sont généralement d'une médiocrité approximative qui contraste avec la lucidité péninsulaire. 
Mais quel rapport entre la Catalogne et le thème du blog, l'inégalité ? C'est le jeu politique, divertissement médiatique où, comme le dit Juan Perro, "quand on agite les drapeaux, on enfume la pensée". Toute la construction de l'inégalité se base sur ce jeu de manipulation et de prestidigitation où l'on agite de la main gauche une marionnette qui détourne l'attention des agissements de la main droite. 
Nous resterons en Espagne encore, avec la commémoration des 80 ans du mouvement Mujeres Libres et une incursion en Argentine avec un film sur l'anarcho-féministe Virginia Bolten, que je vous conseille (en espagnol).
Enfin, plusieurs articles, billets, réflexions, comptes-rendus de lecture sur le sujet de l'inégalité et des inégalités qui ont été produits au long de ces deux mois. Et une pensée pour Françoise Héritier qui vient de nous quitter et dont le travail sur la "valence différentielle des sexes" a été un apport inestimable à la compréhension de l'inégalité en pointant ce qui est, probablement, sa source.

Quel est mon territoire ?

«Périsse ma nation, pourvu que l'humanité triomphe!», dit Lamartine qui cite Barnave.1 L'opposition entre l'humanité et la nation a de quoi interpeller, comme si l'une, la nation, était la négation de l'autre, l'humanité. Car nous avons l'habitude de nous définir davantage par notre carte d'identité que par cette identité qui nous est, pourtant, commune à tous.

Au moment où la facétie de la pseudo-déclaration d'indépendance de la Catalogne2 déferle sur les médias, où bien des populismes et des nationalismes haussent le ton en Europe, où chacun se revendique propriétaire d'un bout de planète pour y mettre des limites et des gardes, décider qui en est et qui on en exclut, je me demande comment on a fini par accepter d'être confondus avec ces fictions que sont les peuples et les nations plutôt que de se reconnaître pour ce que l'on est vraiment et tous ensemble : des humains à la dérive sur un caillou dans l'univers. Situation suffisamment angoissante en elle-même pour qu'on soit enclins à se donner la main plutôt que le coup de poing.

Les milliards de l'inégalité

654px-Hedge_funds_and_tax_haven-fr.svg.pngDans plusieurs billets de ce blog j'ai fait état d'études pointant les inégalités en France et dans le monde ainsi que de leurs conséquences y compris sur une partie de l'humanité à naître. Cette inégalité n'est pas un état de nature, mais une construction qui, dans le monde d'aujourd'hui, est patiemment entretenue et accrue par des règles imposées aux peuples par diverses formes de violences et d'outils de contrainte et de contention, qui, parfois au nom de la justice sociale et de l'ordre public assurent la répression nécessaire au maintien et au développement des politiques de spoliation des faibles et d'accroissement de la richesse et du pouvoir des nantis. Ainsi, comme nous le savons pertinemment, des outils de défiscalisation, de quadrillage du monde (comme les frontières), des lois sur la circulation des capitaux, des institutions bancaires tentaculaires et opaques sont mis en place pour que les fortunes les plus importantes de chaque pays puissent échapper à la redistribution, à la solidarité, au financement de la vie commune dans la société. Par contre, des outils de contrôle des revenus des petites gens assurent qu'aucun ou presque n'échappera aux taxes, cotisations, impôts, péages, frais et amendes qui iront financer l'ensemble des institutions publiques qui garantissent paix, tranquillité, options de fraude et opportunités d'enrichissement aux plus fortunés en organisant, par le pouvoir d'État, un monde à leur service.

En manifestation, pour un choix de société

 
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Manifestation de la CGT le 12 septembre 2017

Comme toujours, selon la situation dans laquelle on se trouve, on a un point de vue particulier. Ainsi, le Medef se réjouit des ordonnances qui vont, pour lui, dans le bon sens, qui est le sens d'un pouvoir accru du patron dans l'entreprise. Faisons bien attention aux mots : par "patron" on ne signifie plus aujourd'hui ce que cela signifiait au XIXème siècle où l'entreprise appartenait vraiment à celui qui la dirigeait. Ça existe encore dans les PME, mais ce n'est plus la règle. Les entreprises sont dirigées par des "dirigeants", qui ne sont généralement pas les propriétaires et qui travaillent avec un objectif : rentabiliser l'investissement des actionnaires. Ce n'est pas la même chose que de garantir l'emploi des salariés, car rentabiliser l'investissement signifie distribuer les plus gros dividendes possibles. Et l'emploi (la "ressource" humaine) est l'une des variables sur lesquelles le dirigeant peut intervenir

Glanages, #8

330px-Jules_Adolphe_Aimé_Louis_Breton,_The_Gleaners,_1854._National_Gallery_of_Ireland.jpgUne nouvelle semaine de glanages et de productions diverses. Du divertissant et du sérieux. Désormais, pour ceux de mes amis qui ne sont pas chez Free ni chez AOL il y a une newslettre hebdomadaire. Pourquoi pas pour ceux-là ? En fait, je la leur ai envoyée aussi, mais j'ai eu en retour un message de non distribution, m'assimilant à un spammeur. Les formes de la censure numérique sont variées et cette police incontrôlable exercée par des entreprises privées sur les sentiers du numérique est proprement insupportable. C'est, très clairement, un bâillon qui s'applique de manière indiscriminée et selon des règles opaques. Du coup, ces glanages, qui avaient vocation à disparaître de Facebook, sont de retour.

La petite graine du papa

Lors d'une récente soirée cabaret, deux chansons, de deux auteurs-interprètes différents, se sont succédées en évoquant « la petite graine du papa », qu'il dépose dans la maman. Cette succession rapide du même thème a attiré mon attention et j'ai remarqué l'assentiment général donné à cette expression, expression d'un lieu-commun. Nous connaissons tous la suite de cette action, qui compare la relation sexuelle à la plantation d'une graine dans un pot ou dans un champ. Il n'y a plus qu'à attendre que ça pousse1.

Quels sont les développements de cette idée ? On voit bien qu'il y a un actif (le papa qui dépose) et un passif (la maman qui reçoit). Pour la suite, à l'image du pot ou du champ, la graine sera active en se développant, en faisant émerger la vie qui va alors s'épanouir au sein d'un corps passif qui l'héberge et dont elle se nourrit.

Tous les stéréotypes d'une culture sont déjà présents dans la seule expression « la graine de papa ». Un stéréotype qui dit que la vie est générée par l'homme, qui est non seulement l'origine mais le principe créateur lui-même et attribue ainsi la division actif/passif à chaque  sexe, essentialisant l'un et l'autre2.

Glanages - #7

Dernière semaine d'août, ce n'est déjà plus la grande disponibilité des semaines précédentes, la production s'en ressent. Un peu de glanages sur le ouèbe, une note de lecture, quelques productions personnelles. 
Ces deux dernières semaines j'ai notamment traité des inégalités actuelles mesurées dans le monde et en France. La comparaison des deux billets de blogue est intéressante et instructive. Pour le monde, ce sont les données d'Oxfam, pour la France ce sont celles de l'Observatoire des inégalités. On y voit que les indices d'inégalités sont très différents d'un cas sur l'autre et que la France, malgré ses énormes écarts, reste un pays redistributif, même si la tendance se maintient au creusement des inégalités. De ce point de vue et de celui de la mobilité sociale, c'est le Danemark qui décroche le pompon. Si c'est un sujet qui vous intéresse, n'hésitez pas à suivre les liens.
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Le choc de la libéralisation

Avec le gouvernement actuel, il n'y a pas que le montant des APL qui baisse. Les impôts baissent aussi, de 11 milliards. 11 milliards au total, si on tient compte des hausses de 2,6 milliards (tabac, fiscalité écologique) et des baisses par ailleurs de 13,5 milliards. Sur ces 13,5 milliards de baisses des impôts, certaines ont été décidées par le gouvernement précédent : 4,5 milliards pour les entreprises (taux du CICE qui passe de 6 à 7 %, crédit d'impôt sur la taxe sur les salaires qui baisse d'un demi-point). Le gouvernement y ajoute 7 autres milliards : une baisse du prélèvement forfaitaire unique sur le capital, la suppression d'une première tranche de taxe d'habitation et la suppression de l'ISF, l'impôt sur la fortune, 3 milliards chacune.

Glanages, #6

bagabundo-coupe.jpgDeux semaines tout seul, sans copains, sans famille - dont une sous la pluie - ça fait beaucoup de temps libre, de lectures et du coup pas mal d'écriture. De plus, sur le ouèbe ce n'est pas les grandes marées, même les politiques, pourtant prolixes, sont discrets. Du coup les glanages de cette semaine vont, en partie, concerner le blog, puisqu'il a été bien alimenté et grossit à vue d'œil. J'ai produit un peu frénétiquement, c'est sûr, mais j'avais du stock. C'est facile au début de faire du stakhanovisme. Ça va se calmer pour la suite, on entrera dans le rythme de croisière.
Faire une recherche sur un sujet c'est du temps de documentation, de prise de notes, de brouillons, de mise en forme d'idées, de tentatives de production, de vérifications et d'approfondissements. Je n'avais jamais fait ça, je n'ai pas eu le chance de faire beaucoup d'études, mais je découvre avec plaisir ce travail de fourmi. En attendant, voici le glanage de la semaine écoulée.

 


 
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Glanages, #5

 

Les « glanages » c'est à la fois le récap de mes articles de blog, notes de lecture, brouillons et papiers de recherche sur l'inégalité qui se trouvent répartis dans plusieurs rubriques du site (les papiers, les brouillons, les  notes de lecture, le blog... donc pas toujours faciles à trouver au premier coup d'œil), et une sélection de mes trouvailles sur le web. Je rends publiques les trouvailles qui m'ont plu, interpellé ou agacé en pensant que certaines peuvent avoir le même effet sur vous. J'essaye de les faire hebdomadaires, mais ce n'est pas une règle absolue.

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L'entraide pourrait être un délit ?

Nouveaux développements : voir en bas de page
 

CedricHerrou.pngCédric Herrou est agriculteur dans la vallée de La Roya, lieu de passage pour les migrants et les réfugiés africains et moyen-orientaux qui, arrivés en Italie, cherchent à rejoindre la France soit pour y rester soit pour y transiter vers un autre pays où ils pensent pouvoir s'installer.
Après plusieurs interpellations et le refus du parquet de poursuivre, considérant que ses motivations étaient humanitaires et désintéressées, il a finalement été condamné en février 2017 à 3.000 euros d'amende avec sursis, puis, le parquet jugeant la condamnation trop légère, à 4 mois de prison avec sursis par la Cour d'appel et à 1.000 euros de dommages intérêts à la SNCF pour avoir essayé de loger une cinquantaine de migrants dans une colonie de vacances désaffectée de la compagnie.

La Rosière et la « pureté des filles »

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La perte du pucelage, un tableau de Paul Gauguin (1891), représente « une vierge saisie au cœur par le démon de la lubricité ». Notez au second plan la rumeur publique et la pression sociale qui observent la jeune femme.
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Voilà une information qui n'en aurait pas été une si nous n'étions la veille du 15 août. Toute la presse est allée dénicher cette petite bande d'une cinquantaine de puritains auxquels il semble que les femmes libres ne sont pas irréprochables. Que veulent-ils ? Remettre en place en 2019 la fête de La Rosière à Salency, dans l'Oise.
« Une fête ? » - direz-vous « ça ne fouette pas un chat ! ». Certes, mais celle-ci est un peu particulière. Elle vise à honorer la « vertu » d'une fille, laquelle peut être évaluée selon trois critères cumulatifs : le piété, la modestie et l'intouchabilité du minou, c'est-à-dire la virginité dont on jugera, à défaut de lui demander de l'ouvrir tout grand pour que la foule l'inspecte, par la rumeur publique. Ah ! la rumeur publique qui fait et défait des réputations, désigne les effarouchées et pointe les marie-salope. Dans ce cas particulier, la rumeur publique, n'est-ce pas se mettre à nu ? mais dans la cachette du tréfonds de l'esprit des juges, autoproclamés légitimes, à évaluer de l'intimité des jeunes femmes, et dont les entrelacs, les circonvolutions, les zones d'ombre, les mesquineries locales, les jalousies, les envies avouables et les autres… sont autant de poids d'un côté ou de l'autre de la balance.

Le Roi et l'Oiseau

Je ne connaissais pas « Le Roi et l'Oiseau », un manque impardonnable au regard du thème, de son traitement et de la conclusion de ce dessin animé.
Il nous parle en effet d'inégalité dans une superbe métaphore de la ville, ville-haute et ville-basse, avec ses divisions sociales, ses systèmes de punition / répression / récompense, l'organisation de la surveillance et, finalement, une description de géographie sociale que n'aurait pas reniée Élisée Reclus.

Glanages, #4

Après un petit répit, retour des glanages. Soleil, plage, châteaux de sable, dessin, apéros, manèges, beaucoup de lecture d'histoires courtes pour petis enfants... il est des semaines de congés dont l'intensité ne le cède en rien aux semaines de travail. Mais on redevient vite adulte.

  • Démanteler le code du travail qui sert rien qu'à embêter les patrons ? L'Espagne a pris de l'avance. Ce reportage d'Euronews fait bien comprendre qui en profite, qui trinque. Devinez !

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Glanages, #3

  • Les entrelacs... - Bernard est passionné par ces figures faites d'éléments qui apparaissent puis disparaissent, fils ténus qui semblent s'arrêter ici mais reviennent là. Soleil et Lune, vie et mort. En apparene l'entrelacs manifeste une pensée dualiste. En regardant de plus près, elle est peut-être ternaire. Le troisième élément est la figure elle-même formée par cet entrelacement, le binaire, dans sa répétition, génère un élément complexe qui n'est pas réductible à la simple addition de ses éléments. Il n'y aurait pas de vannerie ni de tissus sans l'entrelacement.

Triquetra-circle-interlaced.pngPourquoi Soleil et Lune ? C'est un constat de la différence d'approche entre les entrelacs du sud (géométriques) et les entrelacs du nord (luxuriants). Les premiers, comme le soleil qui baigne ces civilisations, répètent un ordre. Ils sont une organisation mathématique, ils manifestent leur obéissance à une loi tel le Soleil dont le mouvement dans le ciel est si régulier. Les seconds semblent se déployer à la va comme je te pousse, faisant appel à la fois au monde végétal et à la course apparemment erratique de la Lune. Si les premiers manifestent et glorifient le jour, les seconds semblent manifester et glorifier la nuit. On trouve les deux formes dans les cultures celtiques (sauf en Espagne et au Portugal où on va plutôt trouver des entrelacs solaires)  et les entrelacs luxuriants ou débridés dans les cultures nordiques (les Mayas avaient pour emblème le nœud, forme simple d'entrelacs à associer à leur conception cyclique du monde). Les entrelacs débridés semblent s'adresser au monde souterrain, d'où sourd la vie. Finalement, ce qui paraît n'être que de si jolis assemblages porte un rapport au monde, une philosphie de l'organisation sociale : l'ordre et la loi, le contrôle (et le luxe ? lux = lumière) associés au Soleil et à l'homme, en haut ; le désordre, la luxuriance (la luxure ?) et l'affect associés à la Lune et à la femme, en bas. Notez aussi que la répartition géographique de la forme de l'entrelacs correspond à une situation symbolique et sociale de la femme très différente. Où ça va se nicher ! Je me suis toujours demandé pourquoi il y a tant d'entrelacs dans l'architecture romane et pourquoi ils sont disparus avec le gothique. Il y a là deux sujets de billets.

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Glanages, #2

C'est l'été, les congés payés des travailleurs, cette semaine de l'après 14-juillet est une des quatre semaines où le banlieusard peut aller à Paris sans craindre les bouchons de l'A4. Enfin presque, parce qu'il y a des travaux. Et aussi il fait trop chaud pour glâner, on est mieux sous les frondaisons. Du coup, ordi en catimini, mais des bouquins qui prennent le chou, des  notes à prendre, des notes à retranscrire, des commentaires dans les notes. J'ai eu la mauvaise idée de me faire une base de données pour indexer par mots clés les citations des livres et pour pouvoir ensuite faire des recherches par thème, par bouquin, par auteur ou en plein texte. Ça n'évite pas la bonne vieille méthode du crayon papier et du cahier de notes (un "caderno capa prêta" acheté en lot à Porto parce que ma fille m'a dit que ce sont les mieux et elle avait raison). En fait c'est deux fois prise de notes. Va falloir que le logiciel s'avère utile ! 
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viree.jpgUn coup de cœur pour commencer, pour le « Journal d'une Chômeuse ». Ce n'est pas transcendant comme thème, c'est même commun. Trop commun justement. Mais Fabienne Desseux met des mots sur cette vie, qui est une quête, pour passer du côté de celles et ceux qui obtiennent les moyens d'assurer, de manière autonome, subsistance et conditions d'existence. De la thune, quoi. De la vie, du temps de vie perdu à jamais, contre une valeur d'échange. Mais un temps de vie offert, de manière contrainte, à qui le paye pour le transformer en plus-value. De la vie contre rien parce que l'acheteur ne vivra pas plus. En contrepartie, qu'est-ce qu'on vit moins au chômage ! Mettre des mots sur cette vie qui rabougrit, c'est bien, ça la grandit.
"Virée. Journal d'une chômeuse incasable en quête d'un job illusoire", c'est le livre qu'elle a écrit et qu'on achète dans les bonnes librairies (ou chez l'éditeur).
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Glanages, #1

J'inaugure avec ce billet une liste de lectures rapides, glânées sur le web, sur des sujets divers mais le plus souvent en rapport soit avec le sujet de l'égalité, soit avec la paléoanthropologie (entrée qui m'a amené à considérer que l'égalité est notre état naturel), soit avec l'anthropologie ou l'ethnologie. Autant de disciplines où je ne connais rien, mais je me sens perfectible laugh. Cette liste est d'abord destinée à me servir d'archive, mais je préfère la partager. Si elle me sert, elle peut servir à d'autres. J'essairai d'en publier à l'avenir très régulièrement.

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Je commence cette première semaine par cette chanson de Joan Baez que j'ai retrouvée en farfouillant l'Internet et qui m'a replongé dans les engagements de ma jeunesse, rappelé mes amis, dont beaucoup perdus de vue, mes amies aussi dont certaines retrouvées depuis.
 
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